27 janvier 2009

Sharing a dream on an island it felt right...

**ATTENTION : IL S'AGIT DU PLUS LONG POST AU MONDE!**

Ce matin, je pars à l'aventure. Puisque j'ai décidé de me joindre à mes deux visiteuses montréalaises, mon entité humaine se dirigera donc vers Philipp Island. Moyen de transport : un wicked camper ! Une espèce de van hippie full equip pour les roadtrips !

Première étape : se donner rendez-vous à la station de train la plus proche... Je me rends sans problème et quel heureux hasard de sortir à la station et se rendre compte qu'on était dans le même train. À la bonne heure !

Deuxième étape : se rendre au bureau de Wicked Campers pour récupérer notre moyen de transport. Ayant regardé les indications sur le web, semble-t-il qu'il y a un autobus, mais en demandant aux chauffeurs et aux passants, nul ne semble être au courant du bus en question. Après mainte effort, on réussi à attraper un taxi qui nous mènera à bien à destination.

Troisième étape : louer le camper van ! Après avoir signé papiers et autres autorisations et surtout après avoir pris plein de truc dans la pile de "Free Take Away" qui s'offre à nous comme un la caverne d'Ali Baba, on se rends à l'extérieur pour inspecter le véhicule. C'est avec plaisir que nous découvrons que notre monsieur service à la clientèle et Belge et est terriblement content de parler à des québécois. Surtout pour utiliser le mot "Clutch" qu'il à découvert deux semaines précédement.

Quatrième étape : retourner à mon appartement récupérer mes bagages et faire le plein de victuaille! Le cas échéant, il faut noté que même s'il s'agit d'un trajet de quelques kilomètres et d'une vingtaine de minute, Audrey doit s'habitué non seulement à la conduite à droite, au shiftage de la main gauche, mais également à la signalisation australienne! C'est donc avec avec calme et minutie que moi et Josée tentons de guider Audrey. Le mot clé de cette phrase : calme... Je crois qu'un avocat à son examen de barreau n'est pas aussi concentré et stressé que cette pauvre Audrey. Ne vous méprenez pas, je ne ris point d'elle, mais il fallait y être, tout notre amour était avec elle! Le plein de victuaille se faire rapidement et j'en profite pour m'acheter une bouteille vaporisatrice d'Aloes pour tenté de guérir mon énorme coup de soleil de la veille... La van aura donc un léger parfum d'Aloes pour toute la durée du trajet jusqu'à Philipp Island...

Cinquième étape : se rendre à destination, soit Philipp Island, environs 200 km aux nord-est de Melbourne. Il est 17h00, il ne faut donc pas tardez ! Après avoir finalement trouvé l'autoroute 1, qui est également la Princess Highway, qui est également la Freeway et/ou également tout ce que les gens voudrons bien l'appeler, nous filons un parfait bonheur et nous nous rendons à destination sans pépin !

Rendu à Philipp Island, nous décidons de profiter de la "parade des pingouins". Après que Josée est fait une exploratrice d'elle-même, nous apprenons que nous arrivons juste à temps pour avoir une place de choix dans ce "sanctuaire unique d'observation de ce spécimen de pingouin rare et en voie d'instinction". Qui ne sauterait pas sur cette aventure, même s'il on parle ici d'un coût de 20$, prix étudiant, par tête de pipe!

C'est donc avec quelques crudités et un sac de croustille avec un pot d'humus que nous entrons le sanctuaire en voie de s'assoir deuxième rangée à une endroit qui, nous semble-t-il, soit parfait! Puis, l'attente commence, puisque les pingouins ne sortiront que vers les 9h-10h, lorsqu'ils décideront de puncher-out de la chasse aux poissons. C'est donc avec joie que nous lisons un magazine à potin, mangeons notre trempette, essayons de comprendre les 18 dialectes parlés autour de nous et que nous commentons démoniquement sur tous les enfants autour de nous qui décidément semble suicidaire puisque leur comportement nous appel fortement à vouloir les étranglers doucement avec passion...

Et puis, soudainement, un guide s'avance avec un micro. Le moment temps attendu... NOT ! Il s'agit juste d'une présentation de quelques minutes sur l'histoire des pingouins. La passion et la joie qui anime cette représentatrice de ce sanctuaire se compare à Bernard de Rome sur des valiums... on à de la misère à se maîtrisé à ne pas faire la vague et vouloir jeter toute notre monnaie à ses pieds!

Finalement, après une bonne dizaine de minute à faire "oh oh oh... naah..." "ooooohhh ah nah... non plus" "j'pense que... une roche..." "oooooohhhh... coudonc !" "... euhhh j'ai faim!" "hmmm... coudonc on es-tu sur la bonne plage ?" et j'en passe. Deux petits pingouins (petit était le mot clé puisqu'il mesure 30 centimètres de haut à grandeur adulte) se manifeste. Cependant, ces pingouins sont gênés et prennent le temps de se regrouper avant de poursuivre leur ascension à leur petite maison. Après quelques minutes, ils se lancent... dans le tas de roche. Puis, se lance à l'attaque de la butte, dernier obstacle avant un repos bien mérité. Cependant, faut-il rappelé que nous sommes environs plus de 1000 touristes sur une estrade en béton aménager sur la plage et pour rajouté à notre cas, nous somme à l'opposé du tas de roche. Les pingouins apparaissent donc comme des tâches noirâtres à l'horizon qui bouge sur la plage.

D'autres pingouins suivront et feront une ascension de l'autre côté complètement gauche de nous. Entre temps, des asiatiques ne comprenant pas la consigne de "SIT DOWN", se promène d'un côté à l'autre avec leur arbre généalogique au complet, pour rentabiliser leur investissement. Après une bonne heure et demi et alors qu'on fait parti des 10% encore assis et attendant patiemment qu'une pluie de pingouins inondent la plage, puisque jusqu'à maintenant, environs 12 auront sortie de l'océan, nous décidons de lâcher prise et quitter l'endroit. Sur le chemin du retour au bâtiment principal, OH SURPRISE, les pingouins et des dizaines de pingouins longent le pourtour de la clôture pour se rendre à leur demeure. Cependant, plein d'amerture, de haine et de déception, c'est avec détermination que nous les boudons et continuons notre chemin jusqu'à la boîte de commentaires où nous laissons notre venim couler sur la fine pellicule maléable de résine de bois, appelé communément papier.

Je ne puis vous en partager des passages, mais sachez qu'ils sont à la limite du "mangez un char de marde", mais d'un ton beaucoup plus diplômatique.

Suite à cet déception, nous nous attaquons à notre dernière mission de la journée, soit nous trouver un endroit sécuritaire où stationner notre domicile roulant. Intelligent que nous sommes, nous prenons la sage décision de nous arrêter dans le stationnement du centre d'information. À la première heure nous pourrons donc nous renseigner sur les secrets que recèle cette île légendaire. Cependant, à notre grande surprise, aucune toilette extérieure ne s'offre à nous. La nature nous console parcontre en nous permettant d'observer une araignée donc le corps d'environs la longueur de mon pouce et d'environs 2 fois la largeur de mon pouce de large... Je vous épargne la photo, mais disons que nous avons resté au loin de ce fabuleux insecte vénimeux du patriomoine australien!

Finalement, la porte latérale du véhicule se referme sur nos trois aventuriers. C'est cordés avec stratégie et amour qu'ils s'endormiront vers un sommeil bien mérité à l'arrière de leur Wicker Camper!
 
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